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Mécanismes de défense des patients et des proches en soins palliatifs

<table id="refer1" cellpadding="5"><caption>M&eacute;canismes de d&eacute;fense</caption><tbody><tr><th colspan="2">Principaux m&eacute;canismes de d&eacute;fense en soins palliatifs</th></tr><tr><td style="background-color: #ffe436; text-align: center;"><strong>G&eacute;n&eacute;ralit&eacute;s</strong></td><td><ul><li>Savoir reconna&icirc;tre les m&eacute;canismes de d&eacute;fense en soins palliatifs est indispensable &agrave; l'accompagnement de fin de vie.</li><li>Ils ont pour <strong>but de "prot&eacute;ger" le patient</strong> <strong>ou son entourage</strong> de la violence de la maladie,</li><li>Ils peuvent fluctuer dans le temps.</li><li>L'objectif du m&eacute;decin est d'apporter des &eacute;l&eacute;ments factuels.</li><li><strong>Il ne faut pas chercher &agrave; les d&eacute;construire mais au contraire les respecter</strong>.</li><li>Savoir les identifier peut &eacute;galement permettre d'accompagner le proche/patient qui peut s'&eacute;tonner de ce type d'attitude de la part du patient/de son proche.</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>R&eacute;gression</strong></td><td><ul><li>Retour &agrave; un &eacute;tat de d&eacute;veloppement (social, psychique et comportemental) ant&eacute;rieur (ex : refus de participer &agrave; des activit&eacute;s sociales, demande d'assistance pour des actes de la vie quotidienne qui ne sont pourtant pas emp&ecirc;ch&eacute;s par la maladie).</li><li>Demande de tranquillit&eacute; et d'efforts physiques et intellectuels minimums.</li><li>Attitude : s'en remettre aux intervenants du domicile pour proposer des soins contenants (psychomotricit&eacute;, techniques de "toucher-massage" infirmi&egrave;res, etc.).</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>D&eacute;n&eacute;gation</strong></td><td><ul><li>Refus partiel de la r&eacute;alit&eacute; (&agrave; diff&eacute;rencier du d&eacute;ni qui est un refus total de la r&eacute;alit&eacute;, qui n'existe quasiment jamais en soins palliatifs).</li><li>Attitude : il faut entendre l'inverse de ce qui est dit (ex : par l'expression spontan&eacute;e "je n'ai pas peur de la mort", il faut au contraire entendre l'angoisse de mort).</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Dissociation</strong></td><td><ul><li>Co-existence d'une pulsion de vie anim&eacute;e par des projets malgr&eacute; la r&eacute;alit&eacute; mortif&egrave;re de la maladie et ses cons&eacute;quences.</li><li>Attitude : respecter les projets, ne pas se prononcer quant &agrave; leur caract&egrave;re illusoire.</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Projection agressive</strong></td><td><ul><li>&Eacute;vacuation de la col&egrave;re li&eacute;e &agrave; la maladie, dirig&eacute;e contre un autre objet et un autre motif.</li><li>Il n'est pas rare que cette projection se fasse contre le m&eacute;decin qui est alors rendu responsable de la maladie.</li><li>Attitude : il faut savoir reconna&icirc;tre qu'il sagit d'un m&eacute;canisme de d&eacute;fense et rediriger la col&egrave;re vers l'objet initial, la maladie, sans entrer dans le conflit (ex : si le patient vous accuse de votre incomp&eacute;tence, proposer une r&eacute;ponse du type "moi aussi j'aimerais que la maladie &eacute;volue diff&eacute;remment, qu'elle vous laisse tranquille").</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>D&eacute;placement</strong></td><td><ul><li>Substitution de la maladie par un sujet de pr&eacute;occupation anodin (ex : "j'ai mal au ventre car j'ai mang&eacute; un peu trop gras", alors que la vraie raison est un cancer digestif).</li><li>Attitude : si cela impacte la prise en charge et emp&ecirc;che le soulagement, tenter de recentrer la maladie au c&oelig;ur de la question par des questions ouvertes (ex : r&eacute;pondre "moi je ne suis vraiment pas s&ucirc;r(e) que ce soit la cause, pensez-vous qu'il puisse y avoir une autre raison ?").</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Sublimation</strong></td><td><ul><li>Consiste &agrave; cr&eacute;er et partager quelque chose d'agr&eacute;able &agrave; partir d'une exp&eacute;rience difficile (ex : "ma fin de vie me permet de rencontrer des personnes extraordinaires, je vis une exp&eacute;rience exceptionnelle").</li><li>Attitude : expliquer ce m&eacute;canisme et soutenir l'entourage pour qui cet exc&egrave;s d'optimisme peut &ecirc;tre d&eacute;routant.</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Humour</strong></td><td><ul><li>Il consiste &agrave; "transformer un pire d&eacute;sert en terrain de jeu".</li><li>Attitude : accuser r&eacute;ception de l'humour sans l'utiliser spontan&eacute;ment.</li></ul></td></tr></tbody></table>

rhumato
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Créé le
{{08/11/2022}}

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.

 

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<table cellpadding="5"><tbody><tr><th colspan="2">Prescription d'IPP en cas de traitement par AINS</th></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Indications</strong></td><td><ul><li>Co-prescription d’<abbr data-tooltip="Inhibiteurs de la pompe à proton ">IPP</abbr>&nbsp;et d’<abbr data-tooltip="Anti-inflammatoires non stéroïdiens">AINS</abbr>&nbsp;en prévention de l'<abbr data-tooltip="Ulcère gastroduodénal">UGD</abbr>&nbsp;<strong>uniquement si</strong>&nbsp;:<ul><li>personnes&nbsp;≥ 65 ans, ou</li><li>antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal (dans ce cas une infection à&nbsp;<em>H. pylori</em>&nbsp;doit être recherchée et traitée, voir&nbsp;<a href="/pathologies/h-pylori" target="_blank" rel="noopener">fiche</a>), ou</li><li>association de l'<abbr data-tooltip="Anti-inflammatoires non stéroïdiens">AINS</abbr>&nbsp;à&nbsp;(pour rappel : ces associations doivent de principe être évitées) :<ul><li>un antiagrégant plaquettaire (notamment l’aspirine à faible dose et le clopidogrel), ou</li><li>un corticoïde, ou</li><li>un anticoagulant.</li></ul></li></ul></li><li><strong>Les&nbsp;<abbr data-tooltip="Inhibiteurs de la pompe à proton ">IPP</abbr>&nbsp;doivent être interrompus en même temps que le traitement par&nbsp;<abbr data-tooltip="Anti-inflammatoires non stéroïdiens">AINS</abbr></strong>.</li><li><abbr data-tooltip="Inhibiteurs de la pompe à proton ">IPP</abbr>&nbsp;inutiles pour prévenir les complications digestives des antiagrégants plaquettaires/anticoagulants (sans&nbsp;<abbr data-tooltip="Anti-inflammatoires non stéroïdiens">AINS</abbr>) chez les patients ayant un faible risque de complication (pas d’antécédents d’<abbr data-tooltip="Ulcère gastroduodénal">UGD</abbr>&nbsp;ou d’hémorragie digestive haute notamment).</li></ul></td></tr><tr><td style="text-align: center;"><strong>Ordonnances<br>(dose préventive)</strong></td><td><ul><li><a href="/ordonnances-types/ipp-preventif-adulte-lansoprazol" target="_blank" rel="noopener">Lansoprazole 15 mg</a></li><li><a href="/ordonnances-types/ipp-preventif-adulte-esomeprazole" target="_blank" rel="noopener">Ésoméprazole 20 mg</a></li><li><a href="/ordonnances-types/ipp-preventif-adulte-omeprazole" target="_blank" rel="noopener">Oméprazole 20 mg </a></li><li><a href="/ordonnances-types/ipp-preventif-adulte-pantoprazole" target="_blank" rel="noopener">Pantoprazole 20 mg</a></li><li><a href="/ordonnances-types/ipp-preventif-adulte-rabeprazole" target="_blank" rel="noopener">Rabéprazole 10 mg</a></li></ul></td></tr></tbody></table>

<table cellpadding="5">
<tbody>
<tr>
<th colspan="2">Surveillance des plaquettes sous h&eacute;parine</th>
</tr>
<tr>
<td style="text-align: center;"><strong>Indications</strong></td>
<td>
<ul>
<li><strong>Surveillance plaquettaire syst&eacute;matique </strong>des plaquettes en cas de situation &agrave; risque interm&eacute;diaire ou &eacute;lev&eacute; de thrombop&eacute;nie induite par l'h&eacute;parine (TIH) :
<ul>
<li>risque interm&eacute;diaire :
<ul>
<li>patient pr&eacute;sentant un cancer.</li>
<li>traitement par HBPM &agrave; dose prophylactique ou curative et <strong>contexte chirurgical (dont c&eacute;sarienne) ou traumatique </strong>(immobilisation...).</li>
<li>traitement par HNF &agrave; dose prophylactique.</li>
<li>ant&eacute;c&eacute;dents d&rsquo;exposition &agrave; une HNF ou aux HBPM dans les 6 derniers mois (en cas de r&eacute;introduction apr&egrave;s une exposition r&eacute;cente, la chute des plaquettes peut &ecirc;tre tr&egrave;s rapide).</li>
</ul>
</li>
<li>risque &eacute;lev&eacute; :
<ul>
<li>traitement par HNF et contexte de chirurgie (dont c&eacute;sarienne).</li>
<li>traitement par HNF &agrave; dose curative.</li>
<li>circulation extracorporelle.</li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>Un traitement par HBPM &agrave; dose prophylactique ou curative ne n&eacute;cessite pas de surveillance syst&eacute;matique des plaquettes en contexte m&eacute;dical (sauf cancer) ou obst&eacute;trical (sauf chirurgie, dont c&eacute;sarienne) ou en cas de traumatisme mineur.</li>
</ul>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="text-align: center;"><strong>Modalit&eacute;s</strong></td>
<td>
<ul>
<li>Le rythme de surveillance des plaquettes n'est pas consensuel. La proposition retenue ici est celle des recommandations de l'ANSM (2011).</li>
<li>Situations n&eacute;cessitant une surveillance plaquettaire syst&eacute;matique (voir ci-avant) : dosage plaquettaire :
<ul>
<li>avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h apr&egrave;s son introduction,</li>
<li>puis 2 fois par semaine pendant 1 mois,</li>
<li>puis 1 fois par semaine jusqu'&agrave; l'arr&ecirc;t du traitement (la n&eacute;cessit&eacute; de poursuivre la surveillance au-del&agrave; de 4-6 semaines n'est pas consensuelle),</li>
<li>et &agrave; chaque fois que n&eacute;cessaire en cas de signes &eacute;vocateurs de TIH :
<ul>
<li>aggravation ou nouvelle suspicion d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements thrombo-emboliques veineux et/ou art&eacute;riels,</li>
<li>l&eacute;sion cutan&eacute;e douloureuse au point d&rsquo;injection sous-cutan&eacute;e,</li>
<li>manifestation syst&eacute;mique anaphylacto&iuml;de.</li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
<li>Situation ne n&eacute;cessitant pas de surveillance plaquettaire syst&eacute;matique : dosage plaquettaire :
<ul>
<li>avant l'introduction du traitement ou au plus tard 24h apr&egrave;s son introduction,</li>
<li>&agrave; chaque fois que n&eacute;cessaire en cas de signes &eacute;vocateurs de TIH :
<ul>
<li>aggravation ou nouvelle suspicion d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements thrombo-emboliques veineux et/ou art&eacute;riels,</li>
<li>l&eacute;sion cutan&eacute;e douloureuse ou n&eacute;crose au point d&rsquo;injection sous-cutan&eacute;e,</li>
<li>manifestation syst&eacute;mique anaphylacto&iuml;de lors de l'injection.</li>
</ul>
</li>
</ul>
</li>
</ul>
</td>
</tr>
<tr>
<td style="text-align: center;"><strong>Interpr&eacute;tation</strong></td>
<td>
<p>Risque de TIH &eacute;valu&eacute; par le score des 4T (<a href="/liens-utiles/score-tih" target="_blank" rel="noopener">calculateur</a>) :</p>
<ul>
<li>0 &agrave; 3 : risque faible</li>
<li>4 ou 5 : risque mod&eacute;r&eacute;</li>
<li>6 &agrave; 8 : risque &eacute;lev&eacute;</li>
</ul>
<p>Toute suspicion de TIH ou score 4T &ge; 4 doit conduire &agrave; un arr&ecirc;t imm&eacute;diat du traitement par HBPM et &agrave; solliciter un avis sp&eacute;cialis&eacute; en urgence pour introduire un relais par anticoagulant non h&eacute;parinique et poursuivre les explorations par un dosage des anticorps anti-PF4.</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>