Traitement par désogestrel et risque de méningiome
<p>La contraception par désogestrel est associée à un risque très faible de méningiome.</p><ul><li>Ce risque concerne principalement :<ul><li>les femmes de plus de 45 ans,</li><li>celles prenant ce contraceptif depuis plus de 5 ans.</li></ul></li><li>Ce risque est nettement inférieur à celui associé à d’autres progestatifs comme chlormadinone (Lutéran<sup>®</sup> ), cyprotérone (Androcur<sup>®</sup>), nomégestrol (Lutényl<sup>®</sup>), médrogestone (Colprone<sup>®</sup>) et médroxyprogestérone (Depo Provera<sup>®</sup>).<br /><br /></li></ul><p>Si vous prenez un contraceptif contenant du désogestrel :</p><ul><li>n’arrêtez pas votre contraception sans avis médical, cela entraînerait un risque de grossesse non souhaitée,</li><li>une IRM cérébrale n’est pas nécessaire, sauf en cas de symptômes évocateurs.<br /><br /></li></ul><p>Si vous ressentez l’un des symptômes suivants, consultez rapidement un médecin :</p><ul><li>maux de tête persistants,</li><li>troubles de la vision,</li><li>faiblesse musculaire,</li><li>problèmes d’équilibre,</li><li>difficultés à parler,</li><li>troubles de la mémoire,</li><li>apparition ou aggravation d’épilepsie.<br /><br /></li></ul><p>Votre contraception doit être réévaluée régulièrement avec votre médecin ou votre sage-femme, en prenant en compte vos besoins et votre état de santé.</p>