Syndrome de la traversée pelvi-fémorale - AINS PO
Bilan
Traitement
<ul><li><strong>Ne prenez pas plus de 2 comprimés par jour,</strong></li><li>Prenez les comprimés avec un grand verre d'eau et <strong>si possible au cours d'un repas,</strong></li><li>Reconsultez en cas de brûlures et/ou douleurs au ventre ou à l'estomac.</li><li>Arrêtez le naproxène dès l'amélioration des symptômes.</li></ul>
<p><strong>Attendez au moins 6 heures entre 2 prises de paracétamol.</strong><br>Ne dépassez pas 3 grammes par jour sans l'avis d'un médecin.<br>Vérifiez la présence de paracétamol dans vos autres médicaments pour éviter un surdosage susceptible d’entraîner des lésions graves et irréversibles du foie.</p>
Conseils patients
<p>Le <strong>syndrome de la traversée pelvi-fémorale</strong> (comme le syndrome du piriforme et celui de l'obturateur interne, par exemple) est dû à la compression du <strong>nerf sciatique</strong> ou d'une de ses branches par les muscles fessiers. Ce syndrome se manifeste généralement par :</p><ul><li>Des douleurs dans la fesse,</li><li>Des douleurs de type sciatique, particulièrement en position assise,</li><li>L'absence de douleur au niveau du dos.</li></ul><p>Cette maladie peut apparaître en présence de <strong>facteurs anatomiques prédisposants</strong> et est souvent révélée par une <strong>sollicitation physique</strong>, bien que ce ne soit pas systématique.</p><p><strong>Diagnostic :</strong> le diagnostic nécessite avant tout d'écarter d'autres causes de douleur sciatique. Les examens examinant la région fessière ne montrent pas toujours des anomalies. <br />En cas de doute sur le diagnostic, un test anesthésique est parfois nécessaire. Celui-ci consiste à injecter un anesthésique directement dans la zone de compression du nerf sciatique. Si la douleur diminue suite à cette injection, cela confirme que le syndrome de la traversée pelvi-fémorale est bien responsable de vos douleurs.</p><p><strong>Prise en charge :</strong> le traitement s'articule autour de :</p><ul><li><strong>Kinésithérapie</strong> : des séances régulières, accompagnées d'exercices à pratiquer chez soi,</li><li><strong>Infiltrations de cortisone</strong> : envisagées si la kinésithérapie n'apporte pas de soulagement suffisant,</li><li><strong>Chirurgie</strong> : en dernier recours si les douleurs persistent malgré les traitements précédents. Elle consiste à libérer le nerf sciatique.</li></ul>